2018 - Carmen Denis
Un vent de passion
Carmen Denis est entraineure niveau 4 et compte plus de 30 ans d’implication dans ce sport qui est sa passion. Elle a fait sa marque en région développant écoles de voile, programmes de compétition, adeptes, athlètes et instructeurs notamment en Mauricie, dans les Laurentides et maintenant en Montérégie.
Sa passion actuelle est le développement des jeunes. Avec des programmes tels que les Jardins nautiques, Voile à l’école et Sport-études, elle initie et développe des centaines de jeunes par année. Comme entraîneure, elle fait sa marque en ayant inculqué la base à une grande majorité des athlètes québécois ayant performés sur la scène provinciale et nationale au cours des 15 dernières années. Nombre d’entre eux sont également devenu entraîneurs ou instructeurs.
Par le passé elle a également été entraineuse de l’équipe nationale en planche à voile et a accompagné dans leur développement des athlètes tels que Dominique Vallée et Alain Bolduc.
Ses deux filles, Caroline et Fannie, n’ont pas échappées à cette passion contagieuse qu’elle et Ernest leurs ont transmises puisqu’elles sont également des athlètes et entraineures impliquées dans le développement de la voile.
Avec son désir de mettre la jeunesse en avant, Carmen est toujours là, avec sa joie et son bon vivant, pour aider ceux qui veulent, ceux qui peuvent, et ceux qui ont besoin de la voile. Carmen est dévouée à l’éducation et à la voile, car pour elle, la voile, c’est un sport pour la vie. C’est le sport de la vie.
Carmen Denis ne viendra pas vous coacher parce que vous êtes le meilleur, parce que vous avez les ressources ou le physique d’un futur athlète, mais parce qu’elle croit, dur comme fer, que la voile est un sport qui permet de s’épanouir, de s’accomplir et d’être heureux. Sa vision est une vision inclusive, elle offre le plaisir de se trouver soi-même dans la pratique de la voile. Ce n’est pas une chercheuse de tête, mais une donneuse de vocation. Combien de personnes sont à la pointe de leur domaine et dans le même temps disponible pour tous ? Sans doute trouverait-elle la question inutile, c’est simple dirait-elle, quand tu es passionné par ce que tu fais, tu le transmets. Alors c’est ce qu’elle a fait et qu’elle continue de faire, avec d’innombrables athlètes, entraineurs, bénévoles, marins et enseignants…
En plus d’être généreuse de son expérience et de son temps, elle joue un rôle clé dans le développement d’un premier programme Sport- études en voile, dans la formation et le développement des entraineurs et dans le développement de la voile au féminin. Elle est un mentor et un modèle pour plusieurs.
Voilà ici une entraîneure de renom, dévouée à la promotion du sport de la voile au Québec.
2018 - Fernand Desgagnés
Marin du Saint-Laurent et philanthrope
Natif de Saint-Joseph-de-la-Rive dans Charlevoix, l’eau salée du Saint-Laurent coule dans ses veines depuis son plus jeune âge. Dès l’enfance, Fernand navigue sur le fleuve avec son père et ses oncles à bord de goélettes familiales. Il découvre plusieurs villages de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie à bord de la Jean Carmel et surtout de la Dauteuil II.
Au cours des années, Fernand s’est impliqué de différentes manières afin de favoriser le dépassement de soi lors de régates. Depuis 1985, il a mis sur pied, en l’honneur de son père, le Défi-Voile Edmond Desgagnés. Cette coupe sert à récompenser les régatiers dans le cadre d’une course du circuit du Championnat Régional de Yachting de Québec (CRYQ) à Cap-à- l’Aigle.
Il a également mis en place le trophée Rose-des-Vents (ligne d’honneur) qui récompense le voilier franchissant en premier la ligne d’arrivée, sans égard à la classe ou au handicap. Ce trophée est offert gratuitement lors de différentes régates disputées aux Îles- de-la-Madeleine, dans la Baie des Chaleurs, à Rimouski, au Yacht Club de Québec, à la Coupe Fémina et au Championnat Régional de Yachting de Québec.
En plus de son implication dans les régates, Fernand tenait également à faire découvrir le fleuve Saint-Laurent à la population et plus particulièrement auprès des jeunes. C’est ainsi qu’avec des collaborateurs passionnés, il a mis sur pied le Défi international des jeunes marins. Cet organisme, fondé il y a près d’une quinzaine d’année, possède et exploite deux yoles de Bantry. Des sorties gratuites sont offertes durant l’été au public à partir du Yacht Club de Québec. En plus des sorties publiques, une équipe de compétition représente le Canada depuis plusieurs années à l’international lors de l’Atlantic Challenge.
Encore aujourd’hui, Fernand supporte plusieurs acteurs du monde de la voile comme le Roter Sand, la Marie-Clarisse et la Fédération de Voile du Québec afin de faire découvrir le monde de la mer aux jeunes.
2018 - Rodrigue Gagnon
Octogénaire dans le vent
Après plus de 35 ans, Rodrigue Gagnon navigue et enseigne encore la voile. Principalement sur le Saint-Laurent (le fleuve et le golfe), il a formé des centaines de personnes devenues des plaisanciers, des marins, des instructeurs et instructrices. Il a une façon magique de raconter expériences et anecdotes pour appuyer les topos de voile. La matière passe plus facilement, devient plus assimilable lorsque tirée d’« histoires vécues».
Devenu instructeur au Centre Marin des Blanchons au début des années 1980, il encadre des stages de voile, d’abord sur Les nomades, dériveurs lestés et ouverts, sans cabine fermée, puis sur le J.E Bernier II (Musée maritime du Québec, L’Islet) et les autres unités de l’école. Depuis, il continue de donner de la formation, accrédité par Voile Canada et Voile Québec comme instructeur élémentaire et intermédiaire de croisière. Ceux qui ont navigué avec lui en septembre 2018 entre Rimouski et Brandy Pot peuvent témoigner de sa solidité et de son enthousiasme. Il a même encore son voilier en acier, Cassiopée, au Yacht-Club-de-Québec.
Octogénaire, toujours à l’œuvre, Rodrigue a connu une autre saison active en 2018, partageant sa passion avec son entourage. Il a également encadré un stage intermédiaire cet été. Il continue à relever les défis et à s’investir jusqu’au bout! Il mérite tout notre respect et notre admiration.
2017 - Johann Tanzer
Constructeur de bateaux de classe mondiale et passionné
Johann Tanzer est né en 1927 dans le petit village de Velden, au cœur des Alpes autrichiennes, dans la pittoresque province de Carinthie. En 1941, à l’âge de 14 ans, Johann Tanzer commence à apprendre la construction navale dans le chantier naval Valentin Feinig (Feinig Werft). L’établissement situé sur les rives du Wörthersee construit des voiliers, des bateaux de croisière et des bateaux à moteur. Le processus de formation des charpentiers et des constructeurs navals de l’époque est pris très au sérieux et très bien structuré sur le sol autrichien. Johann Tanzer a réussi à terminer son apprentissage avant d’être enrôlé dans la Marine le 3 janvier 1945, jour de son anniversaire. En 1955, il part tenter sa chance au Canada, laissant sa famille derrière lui, pour le moment, jusqu’à ce qu’il trouve du travail. Il est arrivé à Halifax avec 20 $ dans ses poches et une boîte à outils bien fournie. Peu après en 1956, le reste de la famille Tanzer a immigré au Canada.
Après s’être établi dans la région de Montréal et acquis une formidable réputation de maître-menuisier, et au fil de rencontres impromptues, Johann Tanzer obtient ses premiers contrats de construction d’unités neuves. C’est en 1958 que Pierre Desjardins et Michael Fish, membres de l’équipe canadienne de voile olympique, lui confient la réalisation de deux coques de Flying Dutchman pour les jeux de Rome. «À Hudson le jour de la régate de la Fête du travail, j’avais été impressionné par la qualité de construction d’une chaloupe à rames que Johann avait réalisée» se souvient M. Desjardins. Ce sont les deux premiers voiliers qu’il a construits au Canada.
Après avoir dépassé la capacité de son garage et de son premier atelier à Hudson, il déménage dans un bâtiment qui sert à la fois d’atelier au rez-de-chaussée et de résidence à l’étage à Dorion le long de la route 17. Ce sont les débuts de la compagnie Tanzer Craft. En 1968, Tanzer Industries voit le jour et Johann dessine des plans pour deux voiliers dont il sera le plus fier. Sur la planche à dessin, il met la somme de ses connaissances pour construire un bateau qui sera «assez fort pour naviguer dans une forte brise, assez rapide pour faire des courses, peu coûteux pour ceux d’un revenu modeste». Trois principes qui feraient du Tanzer 22 l’un des plus grands succès de l’industrie maritime canadienne avec la construction de 2 270 bateaux. Ces mêmes bateaux ont concouru en tant que voilier de classe olympique lors des Jeux olympiques de Montréal de 1976.
Parmi ses réalisations sont les Tanzer 14, 16, 7.5, 26, 28, 8.5. Ses collaborations avec d’autres concepteurs de yachts bien connus ont généré d’autres voiliers «nouvel âge», dont le Tanzer 10.5 et le Tanzer 25 & 27 qui étaient des collaborations avec les architectes navals français. Avec plus de 8 000 voiliers construits en Amérique du Nord dans trois usines à la fois, Johann a fait connaître la fabrication de voiliers au Québec et a fait connaître le Québec à l’échelle mondiale pour la conception et la fabrication de voiliers.
2017 - Pierre Morel
C’est en 1983, alors qu’il travaillait au service des sports de Radio-Canada à Matane, que Pierre a commencé à s’intéresser au milieu de la voile.
À un an du 450e anniversaire de la Ville de la Ville de Gaspé, du Rendez-vous des grands voiliers et de la présentation de la Coupe du Golfe et bien évidemment de la 1e Transat Québec-Saint-Malo, il a décidé d’en apprendre davantage et grâce à une connaissance matanaise, qui se préparait lui aussi pour accueillir les voiliers de la transat à la bouée de Matane à l’été de 1984, il a alors commencé à naviguer.
En 1984, il a donc suivi passionnément la Transat Québec St-Malo et à la fin, il a même alimenté les dirigeants au plan des résultats… difficultés financières du comité. Il a aussi été le premier a annoncé la victoire de Royal, et ce, en direct grâce à un membre de la Société nautique de la Baie de St-Malo.
Jusqu’en 2002, il n’a jamais cessé de s’intéresser à ce monde et, avec ses deux fils, il a même acheté un voilier de 26 pieds, Eau-Lympe en 1999, voilier que nous avons toujours.
Entre temps, avec son ami Roger Lefèbvre, il avait aussi créé, en 1989, le Hublot, un journal pour les membres du Club de Yacht de Matane, journal qui a été publié à quelques éditions.
Avec la création de l’événement Cap sur Matane en 1997, qui mettait en le monde du nautisme, Pierre a repris l’idée du journal en plus de présider les festivités de Cap-sur Matane édition 1999. Quelques années après l’essoufflement des bénévoles a contraint le CYM a abandonné ces festivités.
Néanmoins, Pierre a décidé de relancer l’aventure du journal le Hublot devenu ensuite le Hubl’eau en publiant dès 2002 une vingtaine de numéros entre mai et octobre, lesquels étaient surtout consacrés aux membres du CYM. Constatant que le milieu de la voile évoluait toujours et que les courses se multipliaient, dès 2007, il se lance dans l’aventure de publier chaque semaine en ajoutant une dimension internationale et régionale.
Il établira alors des liens avec diverses marinas et des organisations de grandes cours comme le Vendée Globe, la Volvo Race et bien sûr plusieurs grandes équipes de courses, liens qu’il possède toujours.
Avec l’appui de quelques commanditaires, ce qui lui permettait d’empocher en moyenne une centaine de dollars par années, il a poursuivi inlassablement son aventure du Hubl’eau jusqu’en mai 2017, car alors atteint d’un cancer, il a décidé de mettre toute son énergie à combattre la maladie.
Aujourd’hui…en rémission, il doit réorienter sa vision de la vie, car les projets à long terme avaient été mis de côté.
Pour ce qui est de savoir s’il poursuit… il regarde par le Hubl’eau et cherche toujours sa réponse.
Le Hubl’eau
Journal nautique publié sur Internet et aussi envoyé à quelque 1 000 abonnés par semaine tous les vendredis matins.
Contenu de 2002 à 2006 principalement à caractère local et régional, il a ensuite ajouté une dimension internationale en s’intéressant aux grandes courses et défis du monde de la voile.
Le Hubl’eau ce sont des milliers de pages réparties dans 670 numéros.
2016 - Marie Giroux
Artiste peintre et passionnée de voile
Quelques mots pour vous parler d’une passionnée des activités maritimes et de l’art qui nous a quittés trop tôt cet été, Marie Giroux.
Après avoir navigué pendant longtemps en eaux canadiennes et québécoises. Marie décide de jumeler ses deux passions, la voile et la peinture, et initie le projet « Souffle Artistique! » avec Roberta Roy, une artiste peintre, puis Olivier Roussat, grand amateur de voile et de navigation.
En presque 15 ans, le trio a peint une cinquantaine de voiles qui ont été exposées au Canada et en France. Grâce aux talents en communication de Marie, le trio fut présent au salon nautique de Paris à trois reprises ainsi que dans différents salons à Montréal et à Québec. Toutes les expositions ont permis à Marie et à « Souffle Artistique ! » de rencontrer beaucoup de marins et de défenseurs du milieu maritime tant au Québec qu’en France.
Marie créa en 2006 l’association « Voiles de l’Amitié ! » dans le but de sensibiliser les gens aux causes maritime et environnementale. Elle dirigea cette organisation jusqu’en juin 2016. Marie avait plusieurs causes qui lui tenaient particulièrement à cœur, qu’elle a défendues au sein de cette association : L’environnement fut l’une d’entre elles, « Souffle Artistique ! » et « Voiles de l’Amitié ! » ont apporté leur contribution à cette cause. Les enfants, en leur faisant peindre et signer sur des voiles dans le cadre de salons et d’activités de levée de fonds. Le patrimoine maritime du Québec, en s’impliquant pour la préservation et la remise en état de la goélette Grosse-Île.
Marie a marqué par son sourire, sa joie de vivre et surtout sa générosité. Ses talents d’organisatrice ont permis à plusieurs activités tant dans le domaine des arts que celui de la voile de voir le jour et de grandir.
Merci Marie !
2016 - Normand Corbeil
Depuis longtemps, Normand s’implique de façon fondamentale au sein de Voile Québec et de Voile Canada. Il est instructeur depuis 1982, évaluateur senior de Voile Canada, instructeur et membre de la Garde côtière auxiliaire canadienne et instructeur des Escadrilles canadiennes de plaisance. Il a aussi écrit et contribué à la création de formations pour stagiaires et instructeurs, dont Initiation à la Croisière, Voile Intermédiaire et Navigation Côtière.
À titre d’instructeur, Normand totalise plus de 70 000 milles et a transmis des connaissances à plus de 1200 stagiaires. Il a aussi formé plus de 300 instructeurs qui, à leur tour, ont transmis leurs connaissances et ainsi permis d’accéder au plaisir de la croisière, plus difficile d’accès pour les néophytes. Le monde de la voile a et aura toujours besoin de personnes, comme Normand, qui savent transmettre leur amour indéfectible pour ce beau sport.
2015 - Peter johnston
Peter Johnston est reconnu par tous les membres du Yacht Club de Québec (YCQ) comme étant un homme passionné de la voile. Membre au YCQ pendant 26 ans (1989 – 2015), il est reconnu pour sa ponctualité et son dévouement. Depuis les 18 dernières années, il s’impliquait particulièrement au sein du comité de courses. Il aimait juger la ligne de départ / arrivée et s’impliquait dans les inscriptions, la compilation des résultats, etc. Son implication a été honorée à deux reprises par le YCQ. Ceux-ci lui ont remis la canne à pommeau d’or en 2004 et en 2009, soulignant le travail bénévole d’un membre.
« La plupart du temps, on le retrouvait assis sur le banc près de la passerelle, qui sera renommé et dédié en son honneur, il était toujours souriant, chaleureux et prêt à aider ceux qui avaient par exemple oublié leur carte d’accès ».
2015 - René Dallaire
2015 marque le 20e anniversaire de l’introduction par René de la voile adaptée au Québec.
Faisant fi de son propre scepticisme (et de celui de plusieurs) quant à la possibilité pour une personne quadriplégique de faire de la voile, René Dallaire a accepté l’invitation de Sam Sullivan à aller faire de la voile en Colombie-Britannique dans le cadre de la Coupe Mobilité qui en était alors à ses débuts. Complètement excité et émerveillé par son expérience, il en est revenu bien déterminé à créer un programme similaire ici, au Québec.
Un bateau a été loué en 1995 afin d’offrir de la voile adaptée à l’Ile Notre-Dame jusqu’à ce qu’une entente soit prise avec le Yacht-Club de Pointe-Claire en 1996 et qu’un premier bateau soit acheté.
En 2014, un total de 209 participants, jeunes et moins jeunes, ont profité des programmes de l’Association québécoise de voile adaptée (AQVA), tant en voile récréative que compétitive.
René est le premier à affirmer qu’il n’a pas accompli cet exploit seul. Cependant, au-delà de sa contribution à titre de membre de l’exécutif de l’AQVA, René a joué et joue toujours un rôle crucial dans le développement de la voile adaptée au Québec. D’abord, en étant un modèle en tant que marin quadriplégique qui en a incité plusieurs à s’impliquer et à contribuer financièrement au développement de la voile adaptée. Ensuite, par sa passion pour la voile qui a inspiré des gens avec des incapacités à voir au-delà de leurs limites et les a incités à essayer la voile adaptée. Et surtout, par l’esprit sportif dont il fait preuve chaque saison, quand il participe à des compétitions. René est un excellent ambassadeur et il accomplit pleinement sa mission de promouvoir la voile comme étant l’activité, sécuritaire, inclusive et enrichissante que nous partageons tous.
2015 - André Huot
Pendant plus de quinze ans, André Huot s’est dévoué à la cause des plaisanciers du Québec.
Impliqué localement au Yacht Club de Québec, à Voile internationale, avec Georges Leblanc et auprès des Escadrilles canadiennes de plaisance, il a aussi donné temps et énergie au niveau provincial en siégeant sur plus de comités et de groupes de travail que nous pouvons en compter, et ce, auprès de l’Association Maritime du Québec, Transports Québec, Transports Canada et la Fédération de voile du Québec.
Il a ainsi fait profiter à tous de ses expertises en ce qui a trait aux relations publiques et aux relations gouvernementales.
André a aussi été engagé dans l’organisation de plusieurs activités pour les plaisanciers, que l’on pense à la Newfoundland Flottilla 2000 et la Régate/Croisière des Trois-Rivières aux Sept-Îles.
Son plus grand legs est toutefois sans contredit les activités organisées dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de la ville de Québec en 2008 : le Retour aux Sources et la Grande Traversée de l’Atlantique qui ont permis à une centaine de plaisanciers de traverser l’Atlantique pour une première fois. Encore aujourd’hui, des familles partent en sabbatique sur l’Atlantique suite aux retombés des activités de 2008.
Merci André pour ta passion, ta vision et ton dévouement envers la voile croisière!
2012 - Armand Blais
Armand a 87 ans, il est membre du CVDM depuis 43 ans …et il navigue encore en solitaire sur son HR 25! La voile fait partie de sa vie et le fait vivre. Tour à tour officiel, régatier et maintenant plaisancier, il transpire toujours sa passion pour la voile. Il transmet gentiment des conseils aux jeunes par une bonne parole, une tape dans le dos, un encouragement. Bref, par sa ténacité Armand est un exemple pour nous tous! BRAVO!
2010 - Michel Koury
Au fils des ans, M. Koury a contribué grandement au sport de la voile au Québec. Propriétaire de la boutique Le centre de voile du Québec, M. Koury s’était établi sur la rue Fleury en 1955 avec son père et ses frères Camille et Gabriel. Grand artisan de voile, spécialisé dans les dériveurs et catamarans, il a été présent plus de 25 années consécutives au salon nautique de Montréal.
2010 - Marc Landry
La contribution de Marc comme gestionnaire de l’AQVA est inestimable. Il était de toutes les décisions et participait activement à l’organisation des activités. Il s’occupait de la tenue des livres comptables, assumait le poste de trésorier à la fois du chapitre local et de l’association provinciale. Il était également la personne clé pour assurer l’entretien et la réparation des voiliers. Son garage était devenu la cale sèche de l’association et son terrain, notre site pour l’entreposage des voiliers l’hiver.
Marc, au fil des ans, est devenu la personne, parmi nous tous, qui a développé le plus ses habiletés en voile. Il était en ce sens notre leader. Depuis 1999 jusqu’à 2008, Marc avait multiplié les victoires sur les parcours de course. Mais il était avant tout un compagnon de régate hors pair, à l’esprit sportif inégalable et respecté de tous.
2010 - Jacques Gingras
Il aura fait beaucoup, pour bien des organismes, mais sa plus chère cause était sans nul doute le monde du nautisme. C’est ainsi qu’il était président de la Transat Québec-St-Malo depuis de nombreuses années. Il a aussi participé à la création des marinas du Vieux-Port et de la Chaudière. Son dernier bateau, le « Papy Jack », est à son image : solide, avec beaucoup d’âme, mais sans artifice.
2010 - Brian Palfreeman
Les succès de Brian comme coureur en voile furent nombreux au cours de sa vie, depuis son enfance à Essex en Angleterre et pour les 60 années suivantes au Canada. Les plus importants de ses exploits se sont obtenus en classe Tornado, comme membre de l’équipe nationale canadienne en préparation aux Jeux olympiques de 1976, où il coursait avec Madeleine, ainsi que plusieurs autres évènements de par de monde.
Une récolte impressionnante de trophées obtenus avec plusieurs types de bateaux démontre ses qualités de coureur, mais ne démontre pas ce qu’il a donné au sport de la voile en général et au Club de voile de Pointe-Claire (PCYC) en particulier. Brian avait un vrai esprit sportif et son amour de la voile allait bien au-delà du succès personnel sur la scène de course.
À titre de Juge au niveau national de Voile Canada, Brian était bien connu et respecté dans le cercle de la voile. Il a tenu plusieurs postes sur le conseil exécutif du PCYC, et a été le président de régate pour des championnats nationaux et mondiaux ainsi que des compétitions internationales tenus au PCYC. Avec Madeleine, il était un grand partisan de l’AQVA et l’escadrille du PCYC. On se souviendra de lui pour sa contribution au succès des programmes de course.
Son approche pragmatique et son sens de l’humour permirent à Brian d’accomplir plusieurs tâches simultanément, dont organiser et gérer des régates, mesurer, compétitionner, agir comme juge, établir la classe Etchell au PCYC, partager ses connaissances et son expérience avec ses collègues, ainsi que la réparation de bateaux du club dans don garage au cours des hivers et même battre les grèves du lac St-Louis afin d’y récupérer des bouées de courses perdues.
Ne faire mention que des accomplissements sur l’eau de Brian ne ferait pas honneur au plaisir qu’il éprouvait à participer aux évènements sociaux du club. Les plaisenteries et les taquineries en buvant une pinte de bière après une soirée de course ou une grande journée sur l’eau, sans mentionner les fêtes intenses au Club Dinners et aux régates de la fête du Travail au Club de Hudson; tous des moments mémorables qui ne seront plus jamais pareil depuis son départ. Madeleine, maintenant commodore du club, travaille en collaboration avec tous les membres pour essayer de garder l’esprit de camaraderie, que Brian a instauré, vivant.
La communauté du PCYC remercie Brian pour tout ce qu’il a fait pour nous au cours des années, d’avoir fait reconnaitre le club et de nous avoir laissé des souvenirs impérissables que nous chérirons à jamais.
2010 - Ate (Art) de Vries
Beau temps mauvais temps, tant que le vent y était, Art se trouvait sur un circuit. Il était la force motrice du programme de régates de son club (Club de yacht de l’ile Perrôt), encourageant la participation et donnant des formations informelles afin de mener les membres à s’essayer à la course. Art a institué une course avec handicap, dans laquelle le gagnant se retrouverait l’année suivante avec un handicap défavorable, afin de donner aux nouveaux coureurs la chance de gagner. Cette course annuelle porte dorénavant le nom de Coupe mémorial Art De Vries.
Art était un compétiteur féroce, mais mentionnait toujours qu’il n’y était que pour le plaisir. Il aimait les courses serrées, mais encourageait les membres du club à faire leurs tours ou de se retirer si une faute était constatée. Il détestait le temps passé dans une salle de protêt, car il n’y avait aucun plaisir – il préférait de loin régler le problème de façon amicale autour d’une bière. Si quelqu’un jugeait qu’il avait agi de façon inappropriée lors d’une course, il écoutait la doléance et si celle-ci était méritée, il se retirait. Une faute commise lors d’une course était une bonne occasion d’apprentissage pour tout le monde et ceci était plus important à ses yeux que le résultat. À l’issue d’une course, Art avait toujours un un mot gentil et sincère pour ceux qui l’avaient devancé ou une phrase stipulant que la chance avait joué en sa faveur s’il en sortait gagnant.
Art est la seule personne qui m’ait écrit un courriel après une course s’excusant des mots utilisés dans le feu de l’action, d’autant plus que ces mots étaient légers en comparaison du langage actuel.
– Bill Strath, Sailing Master BDYC
Art était un vrai gentilhomme, sur et hors de l’eau. – Margaret Strath